Super Bowl : Bad Bunny, symbole d’un show entre culture et controverse


25 octobre 2025

La participation de Bad Bunny au Super Bowl 2026, prévu le 8 février au Levi’s Stadium de Santa Clara, secoue les États-Unis.

Premier artiste masculin latino-américain à assurer la mythique mi-temps, il divise profondément l’opinion : une pétition en ligne dépasse déjà 80.000 signatures pour exiger son remplacement par une star country comme George Strait.


Les critiques viennent surtout de personnalités conservatrices et de Donald Trump, qui a qualifié ce choix d’« absolument ridicule ». Certains reprochent à l’artiste de ne pas chanter en anglais, de ses prises de position politiques et de ses performances jugées provocantes.

Mais la NFL assume totalement son choix. Le commissaire Roger Goodell a rappelé que Bad Bunny est « l’un des artistes les plus populaires au monde » et qu’aucun choix ne fera jamais consensus. Même ton du côté du directeur marketing Tim Ellis, qui défend une décision « tournée vers la diversité et la modernité culturelle ».

Bad Bunny, lui, prend cette controverse avec distance : sur le plateau de Saturday Night Live, il avait déjà lancé — en espagnol — à ses détracteurs : « Vous avez quatre mois pour vous mettre à jour. ».​